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Lafayette Story

Thursday, April 28, 2005

Bonjour Lafayette : Les vampires commencent a rentrer

Le relief démographique ici diffère nettement, il ne s'agit pas d'un dénombrement basé sur les races ou les couleurs, mais surtout les fonctions.

A 7h du matin, en dégustant mon cappucino au café Lord (Rue de Pakistan), la clintèle est celle qu'on peut espèrer a une heure si matinale, puisque les fonctionnaires ne commencent a frotter les yeux a 8h passée, Ce sont des filles assez étranges qui s'assoient sur des tables ou un café repose a coté d'un paquet de cigarettes, les yeux a peine ouvertes, les paupières bleuatres et gonflées, les lèvres incendiées de rouge qui n'arrive pas a repousser les éffets du tabac, retournées contre le mur comme une sorte de d'auto-punition pour les péchers de la soirée : Vous pouvez deviner ce qu'elles font, eh oui... désolation contemporaine, dégout moderne , ...

Hier soir elles faisaient de leur corps le festin que celui qui détient le porte feuille, elle font commerce non pas seulement de leur corps, mais aussi de leurs âmes, puisque les consomateurs veulent des filles avec une sociabilité dynamique à remedier a leur manque excessif d'affection, ou a l'imperfection de leur conjointes. Boff... Tout ca n'est fait pas partie du l'ordre du jour, revenions a nos pouppées en péluche.

Assises contre mur, muettes mais expressif ammenant a terme un trasition entre une taffe de cigarette et un café plein de mousses, ces "mademoiselles" ne commencent pas leur jouréne mais tout au contraire, ils entamment leur journée de dur labeur, bien que l'horaire diffère du pointage administratif, ils font leur 36 heuresn et même des heures supp.

Murmurant entre-elles, j'ai rien pu entendre de leur discussion d'ouvriers miniers, mais je crois que je sais déja de quoi il s'agit, c'est surment l'échange des faits de la soirée, combien a-t-elle eu de clients, combien elle a encaissée aujourd'hui et ou elle comptes aller demain pour receuillir des meilleurs clients.

Elles changeant toutes les saisons, elles viennent de partout, elles sont toutes le mêmes, a les voires, tu pourra sûrement y distinguer un fil d'infidèlité meurtrière et un empêchement a toute culture qui peut leur rappeler qu'elle sont un tas de néant que même les camions d'hygiène réfusent de ramasser.

Elles vivent la même, et ici ils y'en a plein, elles vivent la nuit, disposent le jour, des vampires qui sucent les branleurs et picoleurs d'ici et de la, mais en faite elles sont les victimes de leur propre sort vilain...

Parfois, elles me font pitié chaque matin que je les croisent dans un café ou dans les ruelles sombres qui mênnent a leurs appartmement de misère, puisque je rtourne la face et je commence le dégout, en faite elles sont assez conscientes... Mais peut on vraiment plaider coupable un Zombie ou singlé ?

Lafayette Story, c'est pas ce que je ne m'en souviens plus... mais rappelez moi comment la vie est belle ?
bizwish, 11:41 PM

2 Comments:

On ne choisit pas toujours la vie que l'on veut, et on ne s'en sort pas toujours, on n'arrive pas toujours a prendre le bon virage. Mais c'est cela la vie, et c'est pour cela que l'on appelle ca la vie et non le paradis.
On m'a souvent repete cela:"La vie est dure, mais elle est belle puisqu'on y tient tellement", cela resume bien la vie.
Bienvenu dans la blogosphere.
Anonymous Anonymous, at 9:33 AM  
Il est tellement facile de juger une personne qu'on voit de loin, par contre, il faut toujours se garder et se mefier de ses propres jugements. Il est tres facile de se tromper. Je crois qu'il existe une categorie de personnes comme tu decris, mais je voudrais juste presenter un autre profil des personnes et de la scene que tu decris dans le cafe. Voyons, n'est il pas aussi plausible qu'il s'agit de filles qui travaillent dans les usines de chargia, de sidi daoud, ain zaghouan, et qui doivent attendre longtemps, entre le metro ou le bus qui les a amene de Manouba, Daouar Hicher ou Etthadhamen, en attendant l'autre bus qui les emmenera au boulot, ces filles ont aussi un aspect peut etre pathetique, car elles sont pauvres, elles dorment dans des chambres qu'elles partagent souvent avec d'autres membres de la famille, mal aeree, insalubres, froides en hiver et chaudes en ete, sans la possibilite de prendre un douche tout les jours, se levant a 4 H du matin, elles sortent dans le froid et marchent plusieurs minutes jusqu'a l'arret du bus ou elles attendent longtemps, d'ou l'apect de leur levres, le rouge a levres accentue est suppose masquer le bleu du froid et de l'intemperie, les yeux cernees de la mauvaise nourriture et sommeil irregulier, elles chuchotent, peut etre c'est devenu une habitude, entre l'atmosphere de repression qui regne dans leurs familles, peres, freres ou epoux abusifs, et au travail, contre-maitres et patrons encore plus abusifs, elles sont tournees vers le mur pour eviter les regards pleins de jugements, ou encore pour essayer de passer inapercues, car au fond, elles ont honte, elles se sentent humiliees, de par leur condition de femme dans une societe d'hommes, et de leurs condition de travailleuses exploitees.
Enfin, sans vouloir etre paternaliste avec toi, je te dis simplement de laisser une place au doute, et de ne pas tomber dans le piege du stereotype, et surtout de ne pas confondre les symptomes avec les maladies.
Je te souhaite beaucoup de succes et
Bonne chance
Un vieux de La_fayette
Anonymous Anonymous, at 10:59 AM  

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